Connaissez-vous le film “Le Stratège" sorti en 2011 ?
Ce film résume les grands principes qui animent la culture d’entreprise de LabNco : la rétroaction, l’esprit d’équipe et bien d’autres. C’est à travers ce film que nous allons vous expliquer la “scientocratie”.
Allez voir la bande d’annonce et suivez-nous pour découvrir notre mentalité !
Voici les extraits qui nous ont marqué : (N.B. Les extraits sont en anglais )
Dans cette scène de “Moneyball” (v.f. Le Stratège) sorti en 2011 le Manager Général confronte un joueur sénior sur son attitude et son engagement envers l’équipe. Le joueur expérimenté est confiant en ses capacités sportives. Il trouve mal sa place dans cette équipe encore en construction. Son attitude change lorsque le Manager Général lui donne comme mission personnelle de se positionner en leader et d’aider les autres joueurs grâce à son expérience de l’industrie.
Cette scène résonne particulièrement avec notre culture chez LabNco. chacun ayant un rôle particulier à remplir selon ses compétences et sa personnalité pour accomplir les objectifs communs de l’entreprise. C’est aussi de cette manière que chaque membre de l’équipe peut s’engager, se sentir valoriser plutôt qu’une pièce interchangeable dans un grand engrenage.
Job-crafting ou modeler son travail
Le job-crafting est un processus impulsé par l’individu, c’est une manière proactive de modifier son travail pour accommoder ses aptitudes, ses envies et ses ambitions. Cela permet de rendre le travail plus engageant et d’assurer un meilleur alignement entre son travail et ses valeurs personnelles. C’est aussi une méthode efficace pour éviter l’épuisement ou l’ennui à long terme.
Les trois champs d’action du job-crafting sont :
- Les tâches - ex. : Demander à faire des tâches selon ses compétences que l’on a ou les compétences que l’on veut développer, refuser celles qui ne nous motive pas
- Le relationnel - ex. : Améliorer les relations avec ses collègues pour améliorer la qualité de vie au travail.
- Le cognitive - ex. : Modifier sa façon de voir les tâches quotidiennes pour focaliser sur le but final ou la croissance personnelles
Même si le processus est mené par l'employé, il est avantageux pour l’employeur d’encourager voire d’éduquer sur ce type de démarche et de créer un environnement de travail propice aux adaptations individuelles.
Pour beaucoup l’architecture est seulement une question d’intuition et d’expérience et le design est un art savant. En réalité, comme pour le baseball, il est temps de s’adapter et de transformer le design en une science.
Le premier pilier de la scientocratie, la culture de LabNco. , est la rétroaction.
On teste nos hypothèses et on mesure rapidement afin de gérer le risque, éviter les pertes et garantir la qualité des projets. Parce qu’on n'a pas de “boule de cristal” pour anticiper l’impact de nos choix en design, on cherche des métriques quantifiables et on s’adapte rapidement à ce que nous disent les données.
Comme toujours, face au statu quo, il y aura toujours de la résistance au changement.
Cet extrait du film met l’accent sur l’humilité, pour gagner il faut prioriser l’équipe avant son ego. Le coach explique qu’il faut se concentrer sur les coups sûrs. Le plus important c’est de marquer des points malgré le fait que chaque joueur aimerait briller individuellement.
C'est important d'expliquer et d'éduquer sur la vision de l’entreprise. Il faut que tout le monde comprenne son rôle dans l’équipe. Il faut croire au processus parce que ce n'est qu’à la fin qu’on voit la réussite.
Pour engager tous les membres de l’équipe il faut s'assurer que tout le monde comprenne le jeu, les enjeux et objectifs pour agir tous dans le même sens. Cela exige de la transparence sur les raisons qui poussent aux décisions. Trop d'entreprises sont souvent hiérarchiques et opaques.
Il faut que tous les acteurs aient les connaissances transversales et complètes sur l'organisation et ses différentes composantes (chiffres, délais, risques, perspectives, etc.) pour faire leur part du travail. On veut être sûr que tout le monde s’aligne dans la même direction.
C’est aussi le principe directeur pour faire fonctionner une entreprise qui est décrit dans le livre “The Great Game of Business”. Il faut éviter la compartimentation, s’assurer que tout le monde comprend et adhère à la vision du jeu.
“The Great Game of Business” de Jack Stack et Bo Burnham.
La première édition de cette bible du business publiée en 1994 a été mise à jour plusieurs fois et est presque devenue un classique. L’idée principale est de voir le business comme un jeu qu’il faut remporter en équipe. Impliquer les employés en les informant et en les éduquant sur les chiffres critiques qui font tourner la machine. Mettre des objectifs communs pour aller de l’avant et célébrer les victoires ensembles ! C’est d’autant plus vrai dans une startup quand la taille de l’équipe renforce la nécessité de travailler ensemble pour aller de l’avant mais c’est aussi vrai en grossissant pour créer un milieu de travail motivant !
Pour avoir une expérimentation valide il faut avoir la bonne question de départ. Ça ne sert à rien de répondre avec une bonne solution à un mauvais problème. Parfois on est tellement proche du problème que l’on ne voit plus clairement. C’est souvent le cas lorsque l’on fonctionne en silo disciplinaire, on focalise sur le premier problème qui nous fait face mais il nous manque la perspective pour identifier la vraie raison derrière les problèmes actuels. Il faut prendre du recul pour identifier le vrai problème à résoudre.
C’est pourquoi chez LabNco on encourage la divergence, plus précisément la divergence des opinions. Dans l’entreprise la variété des profils, par leur origines, leurs formations, leur vision du monde,etc. , encourage une multitude d’opinions et nourrit notre réflexion collective. Cela nous permet d'agrandir notre horizon et d’éviter de se reposer sur nos habitudes.
C’est aussi un principe directeur pour le développement de nos méthodologies de travail, en intégrant par exemple des ateliers de questions/réponses avec les clients pour identifier les vrais problèmes dès le début du projet.
Dans cet extrait du film, l’analyste souligne la vision tunnel des gestionnaires des équipes de baseball qui se focalisent sur “gagner” sans comprendre ce qu’il faut réellement pour gagner. Quelle est la bonne métrique pour identifier si on va gagner ou non ?
Le principe de la scientocratie est de se baser sur la rétroaction pour modifier notre méthodologie en même temps que on l’implémente. Cette rétroaction passe par des retours de nos clients, des futures usagers ou même des membres de l’équipe, mais elle peut aussi être mesurée concrètement avec des paramètres que l’on définit en fonction du projet.
Avoir une démarche novatrice dans un métier qui a fonctionné d’une certaine manière depuis des siècles n’est pas toujours facile. Questionner les façons de faire et les idées bien établies peut faire face à une certaine résistance venant des autres acteurs du domaine. Néanmoins c’est une des manières par lesquelles ont peut faire évoluer et progresser les méthodologies et les mentalités. Il faut arriver à avoir une vision à plus long terme pour faire face aux obstacles immédiats et voir les bénéfices que cette démarche innovatrice peut avoir.
La culture en architecture, à l’école et dans les agences, présente de nombreux défauts. La passion est souvent une excuse pour s'investir au-delà du raisonnable en termes d’heures de travail. C’est une culture instaurée dès l’école avec les charrettes et les nuits blanches ce qui engendre une normalisation de ce type d’horaire.
En plus de cette culture nocive, l’architecture doit faire face à un monde en constante accélération où les pressions économiques sont de plus en plus fortes dans le domaine de la construction. Bien que cette pression externe ait évoluée et se soit accentuée, la façon de travailler des agences d’architecture n’a pas subie de transformation. Pour augmenter la profitabilité il a fallu augmenter la productivité et couper dans ce qui est intangible en architecture. En conséquence, il y a eu une pression accrue sur les employés, la force de production, et une réduction du temps pour la créativité et la réflexion approfondie sur les projets. C’est un système qui ne pourra pas continuer à suivre l’accélération et qui va tendre à nuire à la qualité architecturale.
Dans un premier temps, il faut mesurer la réalité pour appréhender au mieux la situation, il faut avoir des données pour savoir sur quoi on peut agir. En plus de la rétroaction des gens et la rétroaction des faits nous mettons en place d’autres métriques qui nous informent sur les conséquences finales de nos décisions de design et d'affaires. En plus, nous mesurons notre travail en termes d’efficacité et de qualité. À l’interne cela nous permet d’anticiper et répartir notre charge de travail pour éviter les heures excessives, anticiper les délais et avoir une vision sur plusieurs mois des projets à venir.
Pour se rendre compétitif dans le domaine des services de design LabNco. propose une offre de service qui se concentre sur l’anticipation des résultats du projet grâce à la récolte de données et de rétroactions. En offrant cette “police d'assurance”, une garantie de succès, la créativité devient une valeur ajoutée concrète. La vertu, comme le bon goût, se vendent souvent mal car discutables. Les probabilités elles, comme en assurance, sont quantifiables et rassurantes, pour les clients comme pour nous. C'est ce qui nous permet d'innover en toute confiance et de faire les choses différemment.
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Si notre vision vous intéresse pensez à faire un tour sur notre page carrière : https://www.labnco.ca/fr/carrieres