L’architecture : une extension de soi.

Quand vous entendez le mot architecture, pensez-vous à un bâtiment au design tape à l’œil, une prouesse de beauté et d’ingénierie, façonnée par un artiste du dessin technique ? Ou vous pensez plutôt à des lignes rapidement dessinées dans le but d’obtenir votre permis de construire ?

Pour la plupart des gens, l’architecture est devenue une forme de marketing par l’image ou un passage obligé entre vos plans de construction et l’exécution des travaux.

Mais si on revient en arrière, très loin en arrière, qu’est-ce qu’on y trouve ?

On y trouve les premières (et plus fondamentales) définitions et expressions de l’architecture : une extension de soi. D’une hutte à castor, à la toile d’araignée jusqu’aux coraux et lianes grimpantes, l’architecture, c’est en fait une interaction avec notre environnement. C’est le construit vivant d’un être qui module son espace et qui ensuite ajuste ses comportements aux réalités de ces modifications.

L’architecture, c’est un aller-retour entre une structure volontaire dans un environnement donné et les effets causés par cette structure sur notre perception et nos comportements.
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Chez l’humain, l’architecture a d’abord pris la forme d’une réponse à un besoin très simple : se prémunir des intempéries et aléas de l’environnement naturel. Une forme de domestication de ce qui nous entoure nous permettant de combler nos besoins physiologiques, de sécurité et même d’appartenance à un lieu et un contexte.

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Bâtir un environnement dans l’environnement au sens large. C’était une compétence on ne peut plus ordinaire. Construire un Tipi ou un Wigwam était une compétence partagée par la plupart des êtres d’une société. Une réponse simple aux pressions de l’environnement naturel que l’on se transmettait au fil des générations, jusqu’à l’apparition de structures plus complexes qui impliquaient de se spécialiser et diversifier nos compétences dû à un mode de vie plus sédentaire.

Tout à coup, le quotidien était plutôt teinté des interactions avec nos propres éléments conçus, construits et façonnés. Certains humains ont alors commencé à orienter leurs propres actions, perceptions et comportements presqu’exclusivement en relation avec l’environnement que d’autres bâtissaient pour eux. Bien que la plupart d’entre eux étaient en charge de leur maison, ils se trouvaient interagir au quotidien avec une cité pensée et construite par d’autres.

Projetons-nous des dizaines de milliers d’années plus tard, tentez de vous rappeler votre vie avant l’apparition des téléphones cellulaires. Combien d’entre nous vivent maintenant avec une réflexion récurrente quant à la quantité de batterie restante dans leurs appareils électroniques ?  Aviez-vous, antérieurement, porté autant attention aux positionnements des prises électriques dans votre vie ?  Est-ce que cela influence parfois votre perception et appréciation des lieux que vous visitez ? Vous avez maintenant ajusté votre perception d’un lieu donné en fonction de son architecture. Imaginez un endroit réfléchi pour vous offrir des branchements électriques le plus près possible de grandes fenêtres pour améliorer votre expérience pendant que vous chargez votre appareil. Ou un lieu où les branchements sont à côté d’une structure bruyante comme un ventilateur. Votre perception, humeur, bien-être est alors régit par une réflexion volontaire à propos de votre expérience. Ces ressentis sont bien réels et peuvent même être volontairement modulés : il s’agit du principe d’affordance. Nous y reviendrons plus en détail, mais il est bien réel de pouvoir suggérer des perceptions et perspectives simplement en pensant différemment l’environnement et les objets avec lesquels vous interagissez.

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Notre environnement bâti influence directement notre perception du monde et comment nous interagissons avec celui-ci.

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C’est pourquoi, chez LabNco, nous avons décidé de prendre en considération votre perception attendue dans chaque projet sur lequel nous nous investissons.

Nous avons à cœur d’améliorer votre expérience et pas seulement votre expérience client : votre expérience du monde qui vous entoure.

À notre avis, il est primordial de réintégrer dans l’architecture une intention d’extension de soi. À l’aide de la méthode scientifique, il est possible de mesurer les impacts des stratégies de conception en architecture. Nous pouvons maintenant chiffrer, quantifier et calculer la manière dont un habitat créé influence nos comportements et même notre génétique. Naturellement, nos gènes évoluent en fonction de notre environnement et désormais, nous sommes responsables du design et de la création de cet environnement bâti. D’une certaine façon, nous avons à notre portée des moyens moins intrusifs de moduler notre réponse génétique à l’environnement, en dehors de la médecine moderne ou de la modification génétique pure. Tout passe par la relation entre l’humain et son environnement.

Chez LabNco, nous prenons conscience de l’influence de l’architecture comme moteur de changement et de bien-être. Penser vos interactions, c’est notre expertise. Concevoir et prédire votre quotidien, c’est notre mandat. Bien au-delà de choisir un matériau ou de faire un croquis sur un plan, on redéfinit les rôles de l’architecture dans votre vie. Notre but, c’est de concevoir le bien-être et une expérience sur mesure. C’est bâtir un changement notable et significatif.

https://cityterritoryarchitecture.springeropen.com/articles/10.1186/s40410-022-00191-0
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‍http://georgemaciunas.com/exhibitions/fluxus-as-architecture-2/fluxhousefluxcity-prefabricatedmodular-building-system/fluxhouse-fluxcities/essays-2/nomadic-architecture-framework-by-stephanie-carlisle/
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‍https://www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/architectural-history-early-first-nations

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